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TROIS FILMS SINON RIEN #31

Mai 3, 2015

50 nuances de Grey : Affiche et site viral

CINQUANTE NUANCES DE GREY (Sam Taylor-Johnson – 2015)

De Grey et sans force

Dégoulinant le long des bien trop nombreuses pages mouillées d’un roman à la cyprine de rose, ni chic et encore moins choc, violemment aseptisé par un brûlant aussi lisse et froid que du lino imitation marbre, cette proposition plus vraiment indécente pour midinettes en manquent de sensations fakes, tire mollement vers le bas de la ceinture en en montrant peut-être un petit peu plus qu’avant, mais sans jamais rien donner. La véritable torture de ce porn, réside dans son côté interminable, qui du haut de ses 2 heures de vide, donne envie de crier rouge, rouge, rouuuuuge… Il n’y a définitivement pas de quoi fouetter une p’tite chatte !!!

diversion

DIVERSION (Glenn Ficarra; John Requa – 2015)

Focul

Pour bien réussir une arnaque, il faut détourner l’attention de la victime. Avec par exemple des images ultra léchées façon clip de R’n’B, shootées ici par deux faiseurs quelque peu fumistes (I LOVE YOU PHILLIP MORRIS – 2010), puis l’embrouiller avec un scénario en kit et en toc genre meuble à tiroirs Ikea, sans oublier de l’éblouir avec des rangées de dents bien rectilignes frottées à la javel, pour l’achever enfin avec un personnage féminin (Margot Robbie) en forme d’arme de destruction massive…Bref, la grosse machine hollywoodienne peut alors en toute quiétude, faire les poches et le cerveau de clients, de moins en moins gagas, mais de plus en plus pris pour des gogos. Divertir pour moins faire rêver, c’est l’énorme point de détail, qui différencie le fabuleux tour de magie, de la vulgaire escroquerie.

dear white people

DEAR WHITE PEOPLE (Justin Simien – 2015)

Campus chaud

Reprenant, avec tout son piquant communautariste et du coup son manque d’universalité, le combat cinématographique de « feu » Spike Lee, cette étude du ghetto universitaire s’empare de la multitude de préjugés raciaux, pour établir un état des lieux de la nation d’Obama, sans pour autant casser la baraque. Il est clair que le melting pot ne fonctionne pas, et qu’à l’instar du joli minois de son héroïne (Tessa Thompson), poupin et grave à la fois, le film est le foyer de toutes les oppositions. Verbal et esthétisant, aussi rassembleur qu’élitiste, réactif que réfléchi, subtil que caricatural, coloré que limité, fun que politique…un véritable desunited color of the united states !!!

P.E.C.

From → CINEMA

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