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TROIS FILMS SINON RIEN #08

mars 12, 2013

hitchcock

HITCHCOCK (Sacha Gervasi – 2013)

Quand Hollywood se regarde l’un de ses plus imposants nombrils…

Pour déchirer le rideau sur la généreuse silhouette, cette anecdote cinéphilique, qui adopte une moue académique avec sa brochette de stars faisant semblant de se cacher sous une tonne de latex, se révèle plus proche d’une qualité télévisuelle visiblement revendiquée par une introduction et une conclusion façon ALFRED HITCHCOCK (se) PRÉSENTE. Une présence bien moins consistante que les légendaires caméos du maître.

A-la-merveille

À LA MERVEILLE (Terrence Malick – 2013)

« Tout parle. Et maintenant, homme, sais-tu pourquoi

Tout parle ? Écoute bien. C’est que vents, ondes, flammes

Arbres, roseaux, rochers, tout vit ! Tout est plein d’âmes. »

LES CONTEMPLATIONS – Victor Hugo

Perpétuellement connecté à la nature qui nous entoure, à la vie qui en découle, à la beauté qui en émane, le grand cinéaste ne quitte jamais sa légendaire dialectique sensorielle. Mais devenant de plus en plus prolixe, il semble s’éloigner de son si précieux cinéma habité, pour s’abandonner corps et âme à une sorte de poésie très ampoulée, dans laquelle il creuse le personnel pour tenter d’y faire jaillir l’universel. Ainsi, après les errances de la filiation dans THE TREE OF LIFE, nous voilà confrontés à celles de l’amour, un amour qui épouse les merveilleux traits d’une bondienne slave, objet de désir évanescent, dont la fragile grâce, la place inexorablement devant la caméra aérienne de l’artiste. Reste cette touche unique, la vision d’un chef d’orchestre de génie, dont les montages ne servent qu’à donner de l’ampleur à ses grandioses mouvements symphoniques. Libérée de toute dramaturgie, son élégie se rapproche de sa propre intimité, mais nous perd tout autant dans les vastes champs du Seigneur, ramenant sa merveille à une simple musique de chambre un peu fade. C’est beau, mais c’est loin !!!

Happiness Therapy-Silver Linings Playbook

HAPPINESS THERAPY (David O.Russell – 2013)

Amour fou

En dansant collé-serré avec ses protagonistes, David O. Russell capte précieusement toute leur folle énergie, et parvient habilement à affiner les grossières ficelles inhérentes au genre. Mais le plus dingue dans cette rom-com pas tout à fait comme les autres, c’est que son titre franglisé tient réellement ses promesses… Je vous dois combien docteur ?

P.E.C.

From → CINEMA

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